Etre auteur de ses propres kamishibaï offre la possibilité d’entrer dans la parole improvisée. En avril j’ai donc participé au stage « musicalité de la parole » avec Michel Hindenoch, stage organisé par l’atelier à histoires. C’était la première fois que je tentais de raconter mes histoires sans images illustrées, c’est déroutant mais très amusant !
L’art du conte et le kamishibaï ont des atomes communs. Le « diseur » de kamishibaï se doit de mettre en valeur, de compléter, d’animer des images illustrées, alors que le conteur créé des images mentales. Mais le kamishibaï et le conte partagent la présence particulière d’un narrateur.
J’ai passé une semaine extrêmement nourrissante avec Michel et le groupe de stagiaires. Michel est un grand pédagogue, et il va me falloir du temps pour digérer cette riche semaine, qui m’a profondément marquée. Car au delà de l’art de la parole, Michel a soulevé des réflexions profondes, notamment sur la place de la poésie dans notre monde.
Merci Michel !