TANKA ! Musique – danse – kamishibaï – poésie Tanka

Durant ces 6 prochains mois, avec ma collègue danseuse Bettina Kohl, nous travaillons en duo dans les structures d’accueil petite enfance du quartier Tonkin, sur un projet « Art-Nature-Enfance » soutenu par le centre social et culturel Charpennes-Tonkin et la ville de Villeurbanne. Pour ce projet nous travaillons avec le Pôle Coopérative Artistique.

Le projet « TANKA ! » est une création pluridisciplinaire mêlant danse – musique – poésie Tanka – et kamishibaï, qui aura pour finalité une installation-spectacle sonore, visuelle et immersive à la médiathèque du Tonkin.

Le Tanka est une forme poétique d’origine japonaise. Sa forme se compose de 31 syllabes (mores), répartis dans un rythme en 5-7-5-7-7. Au départ, on appelait ce genre poétique le « Waka », mais à partir du 19e siècle le mot « Waka » est remplacé par le mot « Tanka » qui veut dire poème court. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à faire un tour sur le site de la « Revue du tanka francophone », qui est très complet.

Le Tanka se décompose en deux parties, la première partie est formée de 5-7-5 syllabes (similaire au Haïku). Cette partie est traditionnellement la représentation poétique et sensorielle, de la réalité qui nous entoure. Et très souvent, d’un environnement naturel lié à la saison. La deuxième partie formée de 7-7 syllabes, est plutôt personnelle, et exprime le sentiment poétique profond traversé, au contact de cette réalité.

Extrait de la revue du Tanka Francophone : « Le tanka, dans la première partie du poème, nous invite à entrer en contact avec une réalité qui se trouve autour de nous. C’est la perception des moments de la quotidienneté que nous négligeons parfois. Il s’agit de voir, de regarder, de s’imprégner au plus profond de nous-mêmes. » Dans sa seconde partie se cache souvent le sentiment qui vient du cœur. Et là vient l’authenticité du cœur, avec des mots compréhensibles par celui qui les reçoit. Il s’agit d’un « va-et-vient du cœur ». Il permet enfin de faire la fusion entre l’objectivité et la subjectivité, univers de sensation presque viscérale, dira Ôoka Makoto. »

En janvier, nous avons livré les « jardins mobiles » aux 9 structures partenaires au projet, et exploré « L’eau dans tous ces états » et en février, nous aborderons un « Nouveau souffle » à suivre !

Mur de bambou vert
Le murmure des eaux gelés
Les pieds humides
Mon cœur face au rouge-gorge
Le rouge-gorge face à moi

Fanette